A travers ce film, Roy Andersson nous fait voyager au milieu d'un univers glauque et dérangeant. Et pour cela, il nous décrit l'humain dans ce qu'il a de plus ridicule ou dans ce qu'il fait de plus grotesque. Les paysages sont volontairement déserts pour accentuer ce vide existentiel dans lequel est plongé l'Homme tout en ayant le souci de décrire les personnages au cas par cas. Tout au long de ce long-métrage, on assiste à une multitudes de scènes d'anthologie à l'instar de ce crucifix où l'on peut aperçevoir Jésus ("qui n'est pas le fils de Dieu mais qui était seulement quelqu'un de très gentil") se balançant dans le vide accroché par un seul bras. Enfin, la tirade "Bienheureux celui qui parvient à s'asseoir" représente le fil conducteur du film s'associant tant à l'alcool qu'à la recherche perpétuelle d'une situation confortable pour l'homme.
Au final, un film vraiment bon, unique dans l'atmosphère qu'il véhicule tout en alliant le humour et lucidité.
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