Après l'étrange mais excellent "Voyage au bout de la nuit", Céline décide de nous livrer une part de sa vie dans "Mort à crédit". Dans un style d'écriture inimitable, mêlant tendresse et violence, l'auteur nous dépeint une enfance malheureuse et notamment les différends avec son père. Certains passages sont vraiment crus et les phrases, comportant rarement plus de dix mots, nous pénètrent au plus profond pour nous faire vivre aux premières loges cette histoire hors du commun. Car ce qui fait la force de "Mort à crédit", c'est aussi cette jeunesse plein de rebondissements se développant dans un monde qui s'asphyxie petit à petit où les crédits se retrouvent bloqués.
Il est donc très regrettable que l'on associe automatiquement le "Voyage" à Céline et qu'on délaisse un peu ce chef-d'oeuvre.
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