Nabe manie les mots à merveille mais il parvient surtout à s'immerger complètement dans son récit. En effet, "Alain Zanini" pourrait se définir comme une auto-psychanalyse schizophrène redemptrice. L'Auteur soigne ses maux par les Mots dans un premier temps. Il nous expose sa vie sans pudeur, la seule limite qu'il dresse entre le lecteur et lui c'est la littérature, cet au-delà prosaïque qui créé une distance entre l'auteur et l'écrivain. Il réussit à effacer complètement sa propre personne au profit de son personnage littéraire.
Pour Nabe, la littérature ne peut émaner que du récit personnel. Pourquoi s'embêter à chercher une histoire alors que l'on a la sienne devant les yeux. Qui de mieux placé que soi pour décrire sa propre histoire, celle où l'on a des choses à dire si la pudeur ne vient pas chamboulé tout ça?
Et justement, Nabe joue avec cette définition de la Littérature, il alterne entre histoire inventé, histoire vécue et avenir imaginé. Ainsi par moment on pourrait se croire dans le Da Vinci Code et la page d'après dans un Roman de Léon Bloy.
Un roman qui traîne par moment en longueur mais qui reste plus que bon.
1 commentaire:
psssst... C'est "Alain Zannini", avec 2 n (3 au total)
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