Que reste-il lorsque la morale, l’envie de réussir et le sentiment d’appartenir à un peuple disparaissent ? Quelle est cette alchimie abstraite qui nous incite à entreprendre des projets jusque là inconnus ? Absence de personnalité rime-t-il toujours avec manque de lucidité ? Autant de zones d’ombres que ce petit chef-d’œuvre tente d’éclaircir.
« Un bon jour pour mourir » est tout d’abord un voyage. La finalité de ce périple est de faire sauter un barrage, symbole d’une civilisation qui cherche à dominer la Nature plus qu’à la contrôler. Parmi les acteurs de cette expédition, on retrouve Tim, un ancien du Vietnam, Sylvia, une beauté désespérément amoureuse de Tim et le narrateur (peut-être Harrison lui-même ?) fortement émoustillé par Sylvia. On comprend très vite que ce jeu de l’Amour à sens unique ne peut se solder que par un échec. Et pourtant, ces sentiments sont la base même de ce roman car ils en assurent la continuité et le réalisme. On comprend tout comme on accepte des situations loufoques lorsque l’amour s’empare des personnages. Car ce schéma, on peut l’appliquer à notre propre personne et le narrateur déshabille littéralement le lecteur au fur et à mesure que le récit avance. Il explore cette alchimie qui nous guide tout au long de notre existence nous faisant devenir ce que l’on n’est pas forcément. La notion d’influence prend ici une valeur contrastée car elle est le fruit d’une transformation personnelle teintée de lucidité. Le narrateur s’engage dans cette expédition sans réelle conviction mais aux yeux de ses acolytes il paraît motivé et déterminé. Seulement, dans son for intérieur il a conscience qu’il prend la mauvaise voie. L’amour pour Sylvia et la forte personnalité de Tim ont pris le dessus temporairement.
Pour ce qui est du style, il nous transforme en une véritable balle rebondissante. On explore l’Amérique vue du ciel, puis on s’immisce dans la vie privée des trois personnages, on remonte ensuite dans le passé de chacun,… le tout mélangeant phrases argotiques et passages poétiques sans aucun temps mort.
Enfin, Harrison a su crée un récit hybride, passant des bordels à une partie de pêche à la truite, de magnifiques paysages à un motel glauque ou encore de cuites au whisky à une préparation culinaire.
Au final, on se pose peut-être plus de questions à la fin de ce livre qu’avant de l’ouvrir mais le magnifique voyage qu’Harrison nous propose à travers l’Amérique mais aussi à travers l’Etre Humain vient comblé ce vide.
« Un bon jour pour mourir » est tout d’abord un voyage. La finalité de ce périple est de faire sauter un barrage, symbole d’une civilisation qui cherche à dominer la Nature plus qu’à la contrôler. Parmi les acteurs de cette expédition, on retrouve Tim, un ancien du Vietnam, Sylvia, une beauté désespérément amoureuse de Tim et le narrateur (peut-être Harrison lui-même ?) fortement émoustillé par Sylvia. On comprend très vite que ce jeu de l’Amour à sens unique ne peut se solder que par un échec. Et pourtant, ces sentiments sont la base même de ce roman car ils en assurent la continuité et le réalisme. On comprend tout comme on accepte des situations loufoques lorsque l’amour s’empare des personnages. Car ce schéma, on peut l’appliquer à notre propre personne et le narrateur déshabille littéralement le lecteur au fur et à mesure que le récit avance. Il explore cette alchimie qui nous guide tout au long de notre existence nous faisant devenir ce que l’on n’est pas forcément. La notion d’influence prend ici une valeur contrastée car elle est le fruit d’une transformation personnelle teintée de lucidité. Le narrateur s’engage dans cette expédition sans réelle conviction mais aux yeux de ses acolytes il paraît motivé et déterminé. Seulement, dans son for intérieur il a conscience qu’il prend la mauvaise voie. L’amour pour Sylvia et la forte personnalité de Tim ont pris le dessus temporairement.
Pour ce qui est du style, il nous transforme en une véritable balle rebondissante. On explore l’Amérique vue du ciel, puis on s’immisce dans la vie privée des trois personnages, on remonte ensuite dans le passé de chacun,… le tout mélangeant phrases argotiques et passages poétiques sans aucun temps mort.
Enfin, Harrison a su crée un récit hybride, passant des bordels à une partie de pêche à la truite, de magnifiques paysages à un motel glauque ou encore de cuites au whisky à une préparation culinaire.
Au final, on se pose peut-être plus de questions à la fin de ce livre qu’avant de l’ouvrir mais le magnifique voyage qu’Harrison nous propose à travers l’Amérique mais aussi à travers l’Etre Humain vient comblé ce vide.
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