Dans un collège de banlieue sensible, une enseignante désespérée tente de rétablir l’ordre dans sa classe par une méthode des plus convaincantes.
Petit film à la française, modeste, cruel mais pourtant tellement vrai, « La Journée de la Jupe » dérange par la lucidité de son constat. Tourné dans un quasi Huis Clos, la proximité entre enseignants et élèves, disparue depuis longtemps, est ici rétablie le temps d'une fiction.
L’enseignante (Isabelle Adjani) mets à nu un à un les élèves, profitant du pouvoir que lui offre la tenue d’un flingue. Sexualité, religion, racisme, réussite, autant de sujets banals qui sont abordés de la manière la plus originale. En plus de soulever les éternels problèmes de l’enseignement en zone sensible, le film se concentre en particulier sur la dignité de la femme. En effet, contrairement à leurs homologues masculins, les femmes sont montrées comme des battantes, refusant de se soumettre à l’animalité dans laquelle sont plongés les élèves.
Mais le film sort du cadre scolaire pour empiéter sur le politique en montrant le faux discours des autorités en place. L’image prédomine sur une quelconque volonté d’action et plutôt que d’agir foncièrement on tente d’étouffer le problème médiatiquement. Le principal du collège, incarné par Jacky Berroyer, présente son établissement comme un centre de gestion plus qu’un organe éducatif.
En somme, « La Journée de la Jupe » est un film des plus réalistes et plus qu’utile par les temps qui courent. A défaut de convaincre, il tente d’éclairer le regard de chacun sur les problèmes grandissants de l’éducation en banlieue et plus généralement sur l’éthique malsaine d’un Homme sans éducation. Woody Allen disait une phrase qui illustre bien ce film : « L’Education coûte cher ? Essayez sans »
Petit film à la française, modeste, cruel mais pourtant tellement vrai, « La Journée de la Jupe » dérange par la lucidité de son constat. Tourné dans un quasi Huis Clos, la proximité entre enseignants et élèves, disparue depuis longtemps, est ici rétablie le temps d'une fiction.
L’enseignante (Isabelle Adjani) mets à nu un à un les élèves, profitant du pouvoir que lui offre la tenue d’un flingue. Sexualité, religion, racisme, réussite, autant de sujets banals qui sont abordés de la manière la plus originale. En plus de soulever les éternels problèmes de l’enseignement en zone sensible, le film se concentre en particulier sur la dignité de la femme. En effet, contrairement à leurs homologues masculins, les femmes sont montrées comme des battantes, refusant de se soumettre à l’animalité dans laquelle sont plongés les élèves.
Mais le film sort du cadre scolaire pour empiéter sur le politique en montrant le faux discours des autorités en place. L’image prédomine sur une quelconque volonté d’action et plutôt que d’agir foncièrement on tente d’étouffer le problème médiatiquement. Le principal du collège, incarné par Jacky Berroyer, présente son établissement comme un centre de gestion plus qu’un organe éducatif.
En somme, « La Journée de la Jupe » est un film des plus réalistes et plus qu’utile par les temps qui courent. A défaut de convaincre, il tente d’éclairer le regard de chacun sur les problèmes grandissants de l’éducation en banlieue et plus généralement sur l’éthique malsaine d’un Homme sans éducation. Woody Allen disait une phrase qui illustre bien ce film : « L’Education coûte cher ? Essayez sans »
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