Portrait de spectres pleins de vie, autobiographie aux allures testamentaires, documentaire on ne peut plus ludique, « Les Plages d’Agnès » établit un lien direct entre fiction et réalité. La réalisatrice de "Cléo de 5 à 7" filme ce qu’il y a derrière sa caméra et pose un univers débordant de poésie nostalgique et visionnaire. Usant de son Art, si modeste et pourtant si imagé, elle nous dévoile ses combats, sa vision unique d’un monde plein de richesses cachées et surtout « se souvient de sa vie ».
Tout a une fin et pourtant tout est éternel chez Agnès, ses souvenirs viennent peupler son présent pour rejaillir comme des idées neuves. La jeune mamie de 80 ans habille ses décors pour se mettre à nue avec une pudeur et une sensibilité des plus intenses. S’entourant d’enfants, de figurants, de miroirs, de photographies, offrant généreusement quelques extraits de ses films, elle se refait une petite jeunesse en revivant son passé et montre toute l’utilité de l’Art, indispensable au bien-être de chacun.
Semblable à une fresque qui se replie sur elle-même, « Les Plages d’Agnès » clôt une époque, celle d’un cinéma cohérent et humain, proche du spectateur que l’on respecte autant que l’acteur. Loin d’être paradoxale, Agnès Varda est complémentaire. Vivant avec son temps, elle sait trouver une place à toute valeur que l’on jugerait dépassée voire démodée. Aimée de tous, des jeunes comme des vieux, on ne désire qu’une seule chose en sortant de la salle : visionner à nouveau tout ces films magnifiques et uniques.
Tout a une fin et pourtant tout est éternel chez Agnès, ses souvenirs viennent peupler son présent pour rejaillir comme des idées neuves. La jeune mamie de 80 ans habille ses décors pour se mettre à nue avec une pudeur et une sensibilité des plus intenses. S’entourant d’enfants, de figurants, de miroirs, de photographies, offrant généreusement quelques extraits de ses films, elle se refait une petite jeunesse en revivant son passé et montre toute l’utilité de l’Art, indispensable au bien-être de chacun.
Semblable à une fresque qui se replie sur elle-même, « Les Plages d’Agnès » clôt une époque, celle d’un cinéma cohérent et humain, proche du spectateur que l’on respecte autant que l’acteur. Loin d’être paradoxale, Agnès Varda est complémentaire. Vivant avec son temps, elle sait trouver une place à toute valeur que l’on jugerait dépassée voire démodée. Aimée de tous, des jeunes comme des vieux, on ne désire qu’une seule chose en sortant de la salle : visionner à nouveau tout ces films magnifiques et uniques.
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