Après le mystique mais très beau « The Fountain », Darren Aronofsky nous offre dans « The Wrestler » un moment de pure émotion à travers l’histoire d’un catcheur sur le déclin. A la fois documentaire sur le Catch et magnifique portrait d’un homme dont le destin tragique paraît inéluctable, ce film fait preuve d’un réalisme et d’un esthétisme surprenant.
Caméra au corps, Aronofsky tente de pénétrer à l’intérieur de ce catcheur dont on ne connaît que la personnalité scénique. Au fur et à mesure que les minutes défilent, l’être tendre et sensible prend le dessus sur la bête fruste et spectaculaire que le public présent dans le film observe. Sur ce point le réalisateur réussit à faire entrer le spectateur dans la confidence et lui fait observer l’envers du décor, totalement contradictoire avec l’opinion que l’on pourrait s’en faire. Il met en opposition deux publics, celui du film, excité et dupe, et celui dans la salle de cinéma, compatissant et muet.
Outre les nombreuses techniques de Catch dévoilées qui montrent à quel point ce métier et difficile, dangereux et contraignant, c’est surtout l’impossibilité d’y joindre une quelconque vie privée qui saute aux yeux. Randy (Mickey Rourke) est incapable d’avoir une relation sérieuse avec sa fille qu’il délaisse par superficialité. Le personnage qu’il s’est forgé tout au long de sa carrière a pris son identité et lui colle à la peau. Lorsqu’il rencontre Cassidy, strip-teaseuse et cœur perdu comme lui, il ressent une certaine affinité avec elle. La relation atypique entre ces deux personnages est d’ailleurs un des points forts du film.
Mais les signes du déclin sont là. Randy tente de se reconvertir en trouvant un travail dans une boucherie qui lui ouvre les yeux sur sa propre identité. Sans le Catch, il ne ressemble qu’à cette viande froide qu’il vend tous les jours à ses clients.
C’est également tout le milieu du Catch qui est en mutation. Le public, même s’il vénère encore les idoles, aspire à plus de spectacle et raffole toujours plus de l’extrême. La scène de la console de jeu va dans ce sens-là et marque la fin d’une époque.
Film intimiste et émouvant, « The Wrestler » revêt cet aspect « Grand Public » par ses acteurs mais aussi par sa mise en scène. Pourtant, le réalisateur y ajoute quelques scènes chocs (celle de la boucherie en particulier) afin de réveiller la personne qui n’aurait pas encore pris conscience qu’elle est train de regarder un chef-d’œuvre.
Caméra au corps, Aronofsky tente de pénétrer à l’intérieur de ce catcheur dont on ne connaît que la personnalité scénique. Au fur et à mesure que les minutes défilent, l’être tendre et sensible prend le dessus sur la bête fruste et spectaculaire que le public présent dans le film observe. Sur ce point le réalisateur réussit à faire entrer le spectateur dans la confidence et lui fait observer l’envers du décor, totalement contradictoire avec l’opinion que l’on pourrait s’en faire. Il met en opposition deux publics, celui du film, excité et dupe, et celui dans la salle de cinéma, compatissant et muet.
Outre les nombreuses techniques de Catch dévoilées qui montrent à quel point ce métier et difficile, dangereux et contraignant, c’est surtout l’impossibilité d’y joindre une quelconque vie privée qui saute aux yeux. Randy (Mickey Rourke) est incapable d’avoir une relation sérieuse avec sa fille qu’il délaisse par superficialité. Le personnage qu’il s’est forgé tout au long de sa carrière a pris son identité et lui colle à la peau. Lorsqu’il rencontre Cassidy, strip-teaseuse et cœur perdu comme lui, il ressent une certaine affinité avec elle. La relation atypique entre ces deux personnages est d’ailleurs un des points forts du film.
Mais les signes du déclin sont là. Randy tente de se reconvertir en trouvant un travail dans une boucherie qui lui ouvre les yeux sur sa propre identité. Sans le Catch, il ne ressemble qu’à cette viande froide qu’il vend tous les jours à ses clients.
C’est également tout le milieu du Catch qui est en mutation. Le public, même s’il vénère encore les idoles, aspire à plus de spectacle et raffole toujours plus de l’extrême. La scène de la console de jeu va dans ce sens-là et marque la fin d’une époque.
Film intimiste et émouvant, « The Wrestler » revêt cet aspect « Grand Public » par ses acteurs mais aussi par sa mise en scène. Pourtant, le réalisateur y ajoute quelques scènes chocs (celle de la boucherie en particulier) afin de réveiller la personne qui n’aurait pas encore pris conscience qu’elle est train de regarder un chef-d’œuvre.
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