mercredi 10 septembre 2008

Une Jeunesse comme aucune autre, Dalia Hager & Vidi Bilu

A Jérusalem, Smadar et Mirit, 18ans, doivent effectuer leur service militaire obligatoire et d'une durée de deux ans. Elles doivent contrôler les papiers des arabes qui pénètrent dans la ville afin d'appréhender une quelconque attaque terroriste. Mais les deux filles ont un caractère très différent. L'une est issue des beaux quartiers et a tendance à appliquer le règlement sans concession. La seconde, en revanche, bien qu'ayant du répondant, apparaît plus laxiste et aspire à l'oisiveté. Au fil du film, la réalité saute aux yeux des deux filles. Les traitements faits auprès de la population arabe présentent de grosses injustices et le visage des deux filles que l'on peut observer à la fin du film montre la leçon qu'elles ont tiré de cette éducation civique.
Un film engagé? certainement, car les arabes sont montrés uniquement sous leur côté opprimé mis à part un attentat filmé au second plan.
Un film optimiste? certainement, car on aperçoit de l'entraide, voire de la compassion entre les deux peuples au fur et à mesure que le film avance.
Un film cliché? certes la séparation entre israëliens et palestiniens est un peu trop exagérée, mais le film sonne très juste et présente un côté original en utilisant des jeunes filles belles et innocentes pour servir une politique opprimante.
"Un Jeunesse comme aucune autre" est un film intelligente qui arrive même à introduire de la poésie dans un climat où règne violence et intolérance. En plus d'être intéressante, cette "fiction" n'en reste pas moins utile et éducative. A voir.

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