Tout d’abord il y a le nez, qui ne sait plus son nom et qui roupille triste comme un melon. Puis vient le jour où il sort de chez lui et côtoie ses semblables. Il y trouve des idoles, proches ou inatteignables, celles à qui on a envie de plaire pour avoir leur compassion, leur reconnaissance ou leur style.
On fonde notre inspiration sur les idées de nos idoles, on ne pense plus par soi-même et les mots viennent tous seuls (sang fote d'or taux graphe). Dans notre tête on se demande : Qu’est-ce qui pourrait leur plaire ? On garde son propre style mais on prend leurs idées. Qu’importe si l'on est l’opposé de ce que l’on écrit, on pense avoir la classe et on se maintient dans ce que l’on croit être sa propre personnalité.
Dans ces textes, l’alcool et le semblant d'originalité sont omniprésents, parce que ça fait cool et que ça parait être marginal. Pourtant, notre mode de vie est loin d’être semblable à nos récits. Derrière des pseudos, des cuites d’un soir et des situations qui paraissent extrêmes par rapport à la populace, on est rien et finalement autant normal que monsieur tout le monde au quotidien.
Seulement il y a la forme, l’apparence et ce dégoût vide de sens qui nous donne l’impression d’être unique et peut-être au-dessus des autres. En dehors de ça, on passe nos journées à lire et à mater des films pour les autres plus que pour soi-même. On ressent ce qu’on aimerait que les autres voient ressentir en nous afin de s’élever. Mais dans quel but ?
Bref, à part quelques génies qui transcendent les siècles, on est tous des moins que rien et l’essentiel réside donc dans la forme et non pas dans l’illusion d’avoir une quelconque liberté de penser. Le point important est de faire le bonheur autour de soi, en choisissant son camp, principalement dans le type d’individu auquel on aimerait ressembler, malgré soi, avec quelques excès par moments. Quoiqu’il en soit, talentueux ou pas, nous ne resterons que des sous-génies qui crèveront avec fierté car nous aurons réussi à nous aveugler sur cette normalité qui fait de nous des êtres jetables.
N.B : Certains craquent avant de crever et deviennent finalement pire que ceux qui sont rester dans le rang tout au long de leur vie.
On fonde notre inspiration sur les idées de nos idoles, on ne pense plus par soi-même et les mots viennent tous seuls (sang fote d'or taux graphe). Dans notre tête on se demande : Qu’est-ce qui pourrait leur plaire ? On garde son propre style mais on prend leurs idées. Qu’importe si l'on est l’opposé de ce que l’on écrit, on pense avoir la classe et on se maintient dans ce que l’on croit être sa propre personnalité.
Dans ces textes, l’alcool et le semblant d'originalité sont omniprésents, parce que ça fait cool et que ça parait être marginal. Pourtant, notre mode de vie est loin d’être semblable à nos récits. Derrière des pseudos, des cuites d’un soir et des situations qui paraissent extrêmes par rapport à la populace, on est rien et finalement autant normal que monsieur tout le monde au quotidien.
Seulement il y a la forme, l’apparence et ce dégoût vide de sens qui nous donne l’impression d’être unique et peut-être au-dessus des autres. En dehors de ça, on passe nos journées à lire et à mater des films pour les autres plus que pour soi-même. On ressent ce qu’on aimerait que les autres voient ressentir en nous afin de s’élever. Mais dans quel but ?
Bref, à part quelques génies qui transcendent les siècles, on est tous des moins que rien et l’essentiel réside donc dans la forme et non pas dans l’illusion d’avoir une quelconque liberté de penser. Le point important est de faire le bonheur autour de soi, en choisissant son camp, principalement dans le type d’individu auquel on aimerait ressembler, malgré soi, avec quelques excès par moments. Quoiqu’il en soit, talentueux ou pas, nous ne resterons que des sous-génies qui crèveront avec fierté car nous aurons réussi à nous aveugler sur cette normalité qui fait de nous des êtres jetables.
N.B : Certains craquent avant de crever et deviennent finalement pire que ceux qui sont rester dans le rang tout au long de leur vie.